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ARTISTES PARISIENS
DU XVI" ET DU XVII" SIÈCLE.
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I
LES MAÎTRES JURÉS.
SAISIES, ÉLECTIONS ET PIÈCES DIVERSES.
145-1-1581.
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1. — Saisie d'une peinture chez Perrenet Patin. - Lundi, 3 juin 1454.
Pour ce que par les maistres et jurez sur le fait de paintrie à Paris a esté trouvé en la possession de Perrenet Patin ung drap de toille paint et aultres ouvrages que led. Perrenet a confessé avoir fais, combien qu'il n'ait pas la franchise dé ce faire, comme plus à plain est contenu au rapport desd, jurez, contre et ou prejudice de l'ordonnance, condempné a esté en l'amande envers le Roy, qui lui a esté moderée, actendu sa povreté et que c'est la première fois, à vin solz; après ce que deffense lui a esté faicte que. doresnavant il ne face telz ouvrages pour vendre ne donner, mais pour son user seulement, jusques ad ce qu'il ait la franchise dud. mestier, sur peine de l'amande contenue ou registre. — (Arch, nat., Y 5232, fol. 33 v°.)
2. — Saisie de tableaux de terre dorés chez Pierre Cassin. -Mercredi, 3 juillet 1454.
Pour ce que en la possession de Pierre Cassin; marchant, a esté trouvé trois tableaux de terre dorez d'or parti, par les
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jurez paintres de la ville de Paris, qu'il avoit entencion de vendre en ceste ville de Paris, condempné a esté en l'amande, qui lui a esté remise et moderée pour ceste fois, après ce que deffence lui a esté faicte qu'il ne les vende en ceste ville de Paris et qu'il ne face chose prejudiciable aux ordonnances desd, paintres. — (Arch, nat., Y 5232, fol. 58 v°.)
3. — Saisie de moulages en'terre chez des Allemands. — Jeudi, ii juillet 1454.
Pour ce que en la possession de Henri Tetbughen, Gerloch Rosheust et Wouter Wele, du pays d'AIemai'gne, a esté trouvé par les maistres et jurez paintres de la ville de Paris certains ymages fais en mosle et de terre qu'ilz ont confessé avoir fais, ce qu'ilz ne povoient rie pevent faire selon l'ordonnance, condempnez.ont esté, presens lesd, jurez et le procureur du Roy céans, en l'amande, laquelle leur a- esté remise, attendu que c'est la première fois et qu'ilz ont affermé qu'ilz ne savoient riens de l'ordonnance, après ce que deffense leur a esté par nous faicte que doresenavant ilz ne
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ARTISTES PARISIENS.
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